Les équipes organisatrices de cet événement à savoir : Les grandes tables - I.C.I et Chefs in Africa n’auraient pas pu lui trouver un meilleur intitulé. En effet, on parle ici de rencontres des cuisines africaines (RCA) mais laissez moi vous dire…quelles rencontres ?

«Créer, goûter et partager» est le triptyque autour duquel a été conçu ce programme nomade des Cuisines Africaines. Après les villes de Calais, Dijon, Tours et Clermont-Ferrand, c’était au tour de Marseille d’accueillir la 1ère édition des Rencontres des Cuisines Africaines.

De tous les événements culinaires auxquels j’ai assisté depuis le début de cette belle aventure avec Afrofoodie il y a 12 ans, aucun n’a été aussi riche que celui-ci.

Crédit photo : YAOVI ADO / @yaoviado

Riche dans sa conception et sa structure, en réunissant plus de 70 intervenants de 23 pays d’Afrique et de la diaspora en Europe et aux Etats-Unis. 

Riche dans son programme et son organisation, en mettant en place 22 moments forts sur scène articulés en 5 axes thématiques et 4 formats éditoriaux. 

Riche dans sa diversité et sa puissance, permettant ainsi cet hommage aux terroirs: ses produits et sa richesse mais aussi de déconstruire les préjugés sur le patrimoine et tout l'héritage des 54 nations africaines dont nous sommes si fiers.

CRÉER

Marseille l’africaine comme elle est affectueusement appelée a été le temps d’un weekend le “terrain de jeu” de tous ces esprits créatifs constituant aujourd’hui l'écosystème des cuisines africaines. S’il est vrai qu’on a tendance à voir uniquement des chefs à ce type d'événement de manière générale, les RCA ont réunis bien plus d’acteurs dont la présence était tout aussi pertinente à savoir des entrepreneurs, organisateurs d'événements culinaires, agriculteurs, artisans, journalistes, créateurs de contenus, universitaires, artistes et acteurs institutionnels. 

A la Friche la Belle de Mai, sont nées et se sont créées des connexions qui une fois passées du virtuel au réel semblaient encore plus évidentes et rendant ainsi ce sentiment de retrouvailles encore plus familier.

Pour ma part, je retiens la création de nouvelles connections toutes aussi belles et fortes notamment avec mes co-animatrices : Farah Keram et Laurène Petit ou encore le créateur de contenu Camerounais Tresor Nwoula, les chefs Serigne Mbaye, Adenike Adefila et Jules Niang mais aussi le renforcement de lien avec ces cheffes qui m’inspirent au quotidien tels que Fatmata Binta, Nathalie Brigaud Ngom, Olivia de Souza et Glory Kabe.

 GOÛTER

“Goûter pour éduquer, goûter pour s’instruire”. Peu de mots pour décrire de grands moments (de gourmandises).

En effet, dans le même élan, cet événement laissait aux chefs toute la latitude d’exprimer librement leur créativité tout en sublimant nos produits. 

L’attiéké de la Côte d’Ivoire, le poivre de Penja du Cameroun, l’ananas pain de sucre du Bénin, le café d’Ethiopie, l’huile d’olive de Téboursouk…tous et bien d'autres ont été présentés, démontrés, cuisinés permettant ainsi au public de goûter pour apprécier et goûter pour s’instruire.

La glace au poivre de Penja du Chef Pierre Siewe du Cameroun ou encore l’infusion aux écorces d'ananas de la Cheffe Georgiana Viou et bien d’autres propositions culinaires ont été concoctées pour nos papilles.

Dans le souci des détails et des choses bien faites, chaque table ronde et démonstration culinaire a été l’occasion pour tous de faire connaissance avec un produit, de se l’entendre expliquer, de le voir et enfin de le goûter.

© La Chambre Ichtus.

Crédit photo : YAOVI ADO / @yaoviado

PARTAGER

Le partage et encore le partage…qui selon le Chef Tamsir Ndir est une des solutions pour palier au “problème” du panafricanisme culinaire. Ce fut en effet le thème de la dernière table ronde de ces rencontres. Thème qui, pour ma part, était idéal pour terminer ces journées enrichissantes tout en donnant le ton pour les prochaines éditions.

Les interventions de Mme N'Goné Fall ou encore du Chef Alexandre Bella Ola m’ont personnellement marquée et je vous invite à les écouter ci-dessous.

MES INTERVENTIONS

J’ai eu l’opportunité lors de ces rencontres des cuisines africaines d’animer deux sessions.

La première fut une table ronde - la dernière de la première journée - qui portait sur le thème “Valorisation et diffusion des cuisines africaines”. Avec le Chef O’miel Moundounga du Gabon, Soraya Hosni de la Tunisie, Amel Hiza de l'Algérie et Eva Doumbia du Mali.

La deuxième fut un entretien avec la renommée Fatema Hal, cheffe marocaine qui est une des pionnières en France, une inspiration pour beaucoup.

Vous pourrez les visionner ci-dessous.

 

Je tiens à remercier Chefs in Africa et Les Grandes Tables et plus précisément Axel Mbetcha Tiezan et Fabrice Lextrait pour l’invitation - cette opportunité - de représenter la Côte d’Ivoire aux côtés des cheffes Sonia Sokouri et Prisca Gilbert- mais aussi la confiance en me confiant ces deux missions.

A très bientôt sur le continent, à très bientôt chez nous en Afrique!

Crédit photo : YAOVI ADO / @yaoviado

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Mon voyage au Sénégal grâce à Air Côte d’Ivoire fait partie d'un de mes projets à long terme visant à promouvoir simultanément le tourisme culinaire et la gastronomie africaine. Je suis d’autant plus heureuse et reconnaissante d'avoir Africa No Filter comme partenaire pour ce projet passionnant. 

Le tourisme culinaire en Afrique de l'Ouest 

La cuisine peut être considérée comme le reflet de la culture d'un pays et de ses habitants. Pour certains, c'est une motivation pour voyager, explorer et goûter aux plats emblématiques de nouvelles destinations. Le tourisme culinaire ou gastronomique se définit comme la recherche d'expériences mémorables en matière de nourriture et de boisson qui, à leur tour, impactent le comportement du touriste et son intention de visiter ou revisiter une destination. Il peut être considéré comme un moyen d’allier la culture d'une destination aux expériences touristiques. 

Pourquoi promouvoir le tourisme culinaire en Afrique de l'Ouest, me direz-vous? Tout simplement parce que je suis passionnée par la mise en valeur des multiples facettes de la gastronomie africaine, qui a non seulement été jugée peu attrayante, mais qui a également été mal comprise et mal représentée pendant très longtemps. 

Mon objectif avec ce projet "Taste of..." est de partager ce que chaque pays africain à offrir…de sa “street food” à ses établissements gastronomiques. Il a débuté avec Taste of Côte d’Ivoire et se poursuit avec Taste of Senegal.

La Street Food Sénégalaise

J'avais vraiment hâte de goûter à la street food sénégalaise. S'il est vrai qu'il existe un certain nombre de similitudes entre les pays d'Afrique de l'Ouest en matière de cuisine, j'étais déterminée à garder l'esprit ouvert et à apprendre le plus possible. 

Commençons par les beignets sucrés! Je pourrais probablement dédier un article entier à ce sujet, vu le nombre de variantes de ces petites gourmandises. Plus connus sous l'appellation de puff puff au Nigeria, bofrot au Ghana ou encore gboflotos en Côte d'Ivoire, ces snacks sont essentiellement de la pâte frite, spongieux à l'intérieur et parfois croustillants à l'extérieur. 

Nous en avons goûté deux sortes différentes au Sénégal. La première fois, c'était dans les rues de l'île de Gorée, préparé par Hamidou, un jeune homme qui le fait quotidiennement depuis deux ans. La deuxième fois, c'était dans les rues de Dakar plus précisément à Ouest Foire, préparé par Mme Kodjo, qui est en activité depuis plus de 20 ans. 

Chez Mme Kodjo, j'ai également goûté au "Pain-pastel-Akara" qui est en fait du pain avec des snacks sénégalais à l'intérieur. Je dois admettre que je ne m’y attendais pas du tout. Bien que je connaisse assez bien les pastels, qui peuvent être décrit comme des petits beignets traditionnellement remplis de poisson, et que j'adore l'Akara - des beignets de haricots (également connus sous le nom de Gaou en Côte d'Ivoire), je n’avais jamais pensé qu’une telle association était possible et encore moins dans du pain. Une chose est sûre, c'est très bourratif! 

Continuons avec probablement l'un de mes snacks préférés à Dakar : le Maad ! 

Le Maad au Sénégal, Côcôta en Côte d'Ivoire ou Laaré en Guinée est un fruit qui provient de la plante appelée Saba senegalensis. Protégées par une coque plus ou moins épaisse, ses graines sont enrobées d'une pulpe aigre-douce, jaune-orangée et parfois très juteuse. Elles peuvent être consommées nature ou avec du sucre, du sel et du piment. C'est tout simplement délicieux ! 

C'est un fruit saisonnier que l'on trouve principalement de mai à août mais j'ai tout de même eu la chance d'en trouver et déguster dans différents coins de la ville.

Mon guide culinaire et amie Ndagou (Little things Dakar sur IG) m'a dit que celle qui faisait les meilleurs maad et autres fruits confits de la ville c’est Amy et je n'ai pas pu résister à cette petite escapade culinaire. Tout comme Mme Kodjo, Amy vend du maad et d'autres snacks sénégalais depuis 20 ans. Son énergie est contagieuse et je suis vraiment heureuse d'avoir pu la rencontrer. 

Comme vous pouvez l'imaginer, il est impossible de parler de street food sans parler de poisson ou de viande, n'est-ce pas ? 

1er stop - Bante Yi | Taste of Senegal

Le Bante Yi (Prononcez Banti) de Sandaga est assez célèbre à Dakar. Il est bien connu pour ses brochettes de viande préparées devant vous et mangées sur place avec du "kankan" (un mélange d'épices). Bante Yi n'est pas grand du tout, il est situé dans une sorte de “grotte” qui ne désemplit pas. Bante Yi est une expérience à ne pas manquer à Dakar seulement si vous êtes prêt à supporter la fumée des grillades et vous laisser porter par l'énergie de cet endroit.

2ème stop - Cassation | Taste of Senegal

Pour du poisson cette fois-ci ! Situé sur la plage entre le Terrou bi et la cour de cassation, cet endroit est un autre incontournable à Dakar. C'est LE spot foodie pour les poissons et fruits de mer cuisinés devant vous. Le deal ? Vous choisissez idéalement le type de poisson que vous voulez sur l'étal, décidez où vous voulez vous asseoir et attendez patiemment en sirotant un peu de Wass, une boisson chaude composée de citron, de gingembre et de miel. Je crois qu'il y avait quelques vendeurs de Wass en raison du temps inhabituellement frais du mois de mars.

3ème stop - pour un bon “Dibi” | Taste of Senegal

Impossible de venir à Dakar sans goûter au légendaire Dibi. Je pense pouvoir affirmer sans me tromper qu’il s’agit du plat préféré des senegalais lorsqu’il s’agit de street food.

Le Dibi, qu’est-ce que ? De la viande rôtie, généralement du bœuf ou du mouton, simplement assaisonnée ou épicée et servie avec des oignons et de la moutarde. Il est plus ou moins comparable au Choukouya de la Côte d'Ivoire ou au Suya du Nigeria. On en trouve un peu partout dans la ville comme par exemple cette Dibiterie sur laquelle je suis tombée par hasard sur le chemin du marché aux poissons de la Plage de Yoff.

Les restaurants Dibizer, Séoul 2 ou encore Mbotté m'ont été recommandés mais je dois dire que je suis toujours en quête du meilleur Dibi de la ville. 

Cet article ne couvre même pas le quart de ce que la street food sénégalaise a à offrir et rien que pour ça j’ai hâte d’y retourner !

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Au-delà de la cuisine et de l’art de bien manger, ce que j’aime et chéris par-dessus tout, ce sont les rencontres que j’ai pu faire au cours de ces 10 dernières années.

Que ce soit avec des chefs, des restaurateurs, des blogueurs culinaires, des food entrepreneurs…j’ai eu une chance inouïe de rencontrer de belles personnes, talentueuses, passionnées, motivées à promouvoir notre gastronomie africaine, nos produits et notre héritage culinaire. 

Par ailleurs, je trouve personnellement qu’il n’y a rien de plus gratifiant que de savoir que mes recommandations qu’elles aient été partagées ici sur le blog ou via les RS aient pu aider d’une manière ou d’une autre le projet, le restaurant ou l'entreprise de quelqu’un.

Et justement en parlant de nouveau projet, je vous présente mon tout dernier coup de food à Abidjan :

Mangue rôtie, crémeux citron, amandes caramélisées

Vagabond by Juka…

Initiative de 2 jeunes africains passionnés de cuisine, Vagabond by Juka est à l'origine un restaurant éphémère d'où son appellation pour faire le lien avec cette table nomade.   

Le mot “Juka” en langue Mandinka* quant à lui signifie “sommet d’arbre qui dépasse les autres”, ce qui démontre bien l’ambition de ces jeunes et le positionnement de leur concept.  

De la Fondation Donwahi à la galerie M&B Art et Décoration, ce nouveau concept de dîners nomades qui en a séduit plus d’un se réinvente aujourd’hui et s’invite chez vous.

Une expérience culinaire hors du commun…

…dans l’intimité de votre maison. 

J’ai longtemps cherché les mots pour décrire et rendre justice à l’expérience qu’on a vécu. En toute sincérité, on connaît tous cette expression “ça ne se raconte pas, ça se vit !” et bien croyez-moi, elle prend tout son sens avec l'équipe de Vagabond by Juka.

Foie gras, chutney de mangue gingembre, pain toasté

Un menu Saint Valentin en 8 étapes…

...ou l’immersion dans le monde culinaire de Vagabond by Juka ; celui qui défie les limites et crée son propre espace sur la scène gastronomique Abidjanaise. 

Que vous soyez pour ou contre la Saint Valentin (perso, je suis anti-saint glinglin), ce menu concocté autour de produits aphrodisiaques locaux mettra tout le monde d’accord.

Dos de mérou, risotto crémeux à la seiche rôtie, sauce jerk

Il s’agit avant tout d’une cuisine audacieuse qui puise son inspiration ici et ailleurs…comme par exemple avec les cromesquis de pomme de terre (cuisine française) ou le risotto crémeux à la seiche rôtie (cuisine italienne) ; 

Ce sont aussi des plats recherchés tels que la courge en deux façons, graines de courge et piment doux ; dos de mérou & sa sauce jerk ;

et enfin des associations bien pensées telles que le chutney de mangue-gingembre qui a accompagné le foie gras en entrée ou encore le carré d’agneau au kankankan (un de mes coups d’food de la soirée).

Pour une expérience plus complète, Vagabond by Juka vous propose 2 cartes de vins avec des sélections de vins artisanaux Made in Côte d’Ivoire, Maroc ou Afrique du Sud d’une part et d’autre part une sélection de vins du monde.

Ces petits détails qui font toute la différence…

Lorsque l'équipe de Vagabond by Juka arrive chez vous 2 heures avant le dîner, Ils s’occupent de tout. Vous aurez juste besoin de les guider à travers votre cuisine, histoire qu’ils prennent leurs repères et attendre “impatiemment” le début du dîner. 

Tout est pensé - de la playlist au jeu avec les filtres d’amour - pour que ce voyage culinaire honore véritablement l’occasion. 

Mon avis…

Nous avons littéralement été bluffés par cette expérience. Ils sont tout simplement inspirants, c’est une équipe relativement jeune dans le métier mais qui ne manquera pas de vous surprendre.

Courge en deux façons, graines de courge, piment doux

Taste of Côte d'Ivoire X Vagabond by Juka

Dans le cadre de ma collaboration avec Africa No Filter, j'ai interviewé Fatima, la co-fondatrice de Vagabond by Juka. Nous avons, entre autres, parlé de leur passion pour l'Afro-fusion et la Gastronomie Africaine et de leurs différentes propositions de service en tant que Traiteur d'exception.

Informations pratiques

Le coût du Menu Kanu (Saint Valentin) : 70 000 F CFA/personne (Dîner en 8 étapes) - OFFRE VALABLE UNIQUEMENT POUR FÉVRIER 2022

Les formules des dîners privés : 50 000 F CFA & 70 000 F CFA/personne (Dîner en 8 étapes)

Pour toutes informations & réservations : +225 0584354044 ou via leurs comptes Facebook & Instagram.

Un devis vous sera envoyé en fonction de l’occasion, de vos envies et bien entendu de votre budget.

Noter qu’il faut réserver au moins 5 jours avant et verser un acompte de 40% au moins 3 jours avant.

Site Internet 

Crédit photos : I am Stéphane K

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Je suis heureuse de vous présenter mon nouveau projet “Taste of…by Afrofoodie”. Il s’agit d’une nouvelle série de contenus visant à promouvoir la gastronomie africaine et notre riche patrimoine culinaire en Afrique de l'Ouest.

Dans le cadre de ma collaboration avec Africa No Filter, nous allons vous embarquer dans un voyage culinaire pour découvrir les mets que vous devez absolument goûter en Côte d'Ivoire ainsi que le meilleur du “street-food”. 

En outre, nous aurons également une série de conversations sur la gastronomie africaine avec des jeunes chefs talentueux, fiers ambassadeurs de nos cuisines à travers le monde. 

Taste of Côte d’Ivoire : un guide de la cuisine ivoirienne de A à Z

Lors de mes études universitaires à l’etranger, il y avait une question qui revenait à chaque fois que je me présentais. On me demandait en effet à plusieurs reprises de décrire certaines des spécialités culinaires de la Côte d’Ivoire. La plupart des personnes avec qui j’avais ce genre de conversations étaient loin de savoir où était situé mon pays d’origine et encore moins quels étaient nos plats typiques.

Bien que plusieurs articles aient été publiés sur la cuisine africaine comme étant "tendance" ou sur l'essor de la cuisine africaine, la vérité est que les cuisines africaines sont encore méconnues à l’internationale. 

Il y a de fortes chances qu'ils aient entendu parler du riz Jollof en raison de la bataille qui oppose actuellement le Jollof ghanéen au Jollof nigérian, mais c'est à peu près tout.

Il y a plus de 60 ethnies en Côte d'Ivoire et chacune d'entre elles a une façon particulière de cuisiner, ses propres plats, son histoire... et ce nouveau contenu est une invitation à les découvrir…une saveur à la fois. 

Suivez Taste of Côte d'Ivoire sur le blog et sur Youtube | Instagram | Facebook

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Cette année 2022 ne pouvait pas mieux commencer. Cette nouvelle collaboration avec Africa No Filter en tant que « Narrative champion » est non seulement l’aboutissement de 10 ans de travail mais également un coup de boost pour les années à venir.

Me lancer dans le blogging culinaire en 2012…

…a été sans aucun doute l’une des meilleures décisions que j’ai prise. 

Un peu après mon retour en Côte d’Ivoire à la fin de mes études universitaires, j’ai constaté qu’il n’existait aucune plateforme uniquement dédiée à la scène culinaire de certaines villes de la Côte d’Ivoire telles que Abidjan et Yamoussoukro. 

Créer un blog pour partager mes expériences culinaires à Abidjan, tel était mon objectif en 2012 lorsque j’ai créé le Journal d’une Foodie. S’il est vrai que sa création répondait à une problématique personnelle « Où aller déjeuner/dîner à Abidjan ? », j’étais loin d’imaginer que le blog deviendrait aussi important dans ma vie aussi bien sur les plans personnel que professionnel. 

Au fil des années, le projet a évolué et sa mission également. La volonté de promouvoir le patrimoine culinaire de mon pays par le biais du tourisme gastronomique s’est accentuée. Et il y a eu le programme Young African Leaders Initiative (YALI) | Mandela Washington Fellowship du Président Barack Obama.

Devenir YALI…

…en 2016 a eu un impact extrêmement positif sur mon parcours. Il m'a permis d'établir une nouvelle vision pour mon blog, d'explorer plusieurs opportunités afin de le rendre non seulement bénéfique à une échelle locale mais aussi régionale et enfin de mettre à profit les relations professionnelles établies pendant le programme de six semaines aux États-Unis.

Grâce à une vision beaucoup plus claire, affinée pendant le programme, j'ai ensuite été sélectionnée comme boursière Chevening par le Foreign Commonwealth and Development Office du Royaume-Uni pour l'année 2017/2018. J’ai ensuite été bénéficiaire du programme "African Women Entrepreneurship Cooperative" (AWEC) en 2019 et maintenant je suis fière de devenir “Africa No Filter Narrative Champion” cette année.

Bien entendu je n’aurais jamais pu y arriver toute seule. Je suis redevable envers tous ceux qui ont cru en moi depuis le début de cette belle aventure : les chefs, restaurateurs, entrepreneurs, annonceurs, agences avec lesquels j'ai collaboré au fil du temps et sur tout le continent. 

Je suis également très reconnaissante des collaborations avec des médias tels que Voyages Afriq, des entreprises de conseil comme Africa Tourism Partners et des institutions internationales telles que l’Organisation Mondiale du Tourisme.

La passion de promouvoir la Gastronomie Africaine...

... s’est amplifiée lorsque j'ai réalisé le potentiel inexploité du tourisme gastronomique en Afrique de l'Ouest, associé à la richesse et à la diversité du patrimoine et des ressources culinaires de notre continent.

La gastronomie nous lie d’une manière si puissante et je crois fermement que l’une des meilleures manières de découvrir un pays c’est à travers sa cuisine. 

Grâce à ce partenariat avec Africa No Filter, j'aspire à mettre en valeur les multiples facettes de la gastronomie africaine, qui a non seulement été jugée peu attrayante, mais qui a également été mal comprise et mal représentée pendant très longtemps. Ce partenariat me permettra non seulement d'amplifier les voix des acteurs de notre patrimoine culinaire en Côte d'Ivoire, mais aussi de dépasser ses frontières et de m'immerger dans d'autres cultures africaines. 

Nous contribuons tous, d'une manière ou d'une autre, à quelque chose de bien plus grand que nous, un mouvement mondial visant à modifier le récit peu reluisant de notre continent, à nous approprier nos histoires et à devenir nos propres ambassadeurs.

Continuons à honorer le patrimoine culinaire riche et diversifié de nos pays et de notre continent...une bouchée à la fois.

A PROPOS DE AFRICA NO FILTER

Africa No Filter est une collaboration de donateurs qui modifie les représentations stéréotypées et néfastes de l'Afrique par la recherche, l'octroi de subventions, la création de communautés et le plaidoyer en soutenant les créateurs d'histoires, en investissant dans les plateformes médiatiques et en menant des campagnes de sensibilisation.

La collaboration de donateurs est financée par la Fondation Ford, Bloomberg, la Fondation Andrew W. Mellon, Luminate, les fondations Open Society, Comic Relief, la Fondation Hilton, le British Council et la Fondation Hewlett.

A PROPOS DE AFROFOODIE 

En 10 ans, Yasmine Fofana a acquis son expérience dans les domaines du Marketing et de la Communication en travaillant pour les entreprises : Microsoft, L’Université Internationale de Grand-Bassam, LG Electronics & Voodoo Communication.  

 Fondatrice du 1er blog culinaire de Côte d’Ivoire ; Yasmine est une passionnée de gastronomie et croit que celle-ci peut être exploitée comme vecteur de développement et d'attractivité touristique en Côte d’Ivoire.  De par son implication dans sa communauté et ses expériences de leadership, Yasmine a bénéficié :

-   en 2016 de la bourse «  Mandela Washington Fellowship » ; initiative de l’ex-Président américain Barack Obama pour les Jeunes Leaders Africains (YALI) ; 

-   en 2017 de la prestigieuse bourse «  Chevening » du gouvernement Britannique ; 

-   en 2019 du programme «  African Women Entrepreneurship Cooperative » (AWEC).

 Yasmine est titulaire d'un « Bachelor of Science in International Business » de Mansfield University of Pennsylvania, obtenu aux Etats-Unis et d’un « Master of Science in International Tourism Development » de l’Université de Surrey au Royaume Uni.

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Chef, Consultant culinaire, Businessman, Prix d’Excellence du meilleur Ivoirien de la Diaspora, et la liste est encore longue…

Quoi qu’il ne soit plus à présenter, si vous deviez retenir une chose de ce talentueux Chef Franco-Ivoirien Loïc Dablé, c’est son ambition sans faille à promouvoir les richesses de la Gastronomie africaine.

 

Cette Gastronomie Africaine pour le Chef Dablé en plus d’être riche, est plurielle…raison pour laquelle il a initié l’African Food Art Tour, évènement culinaire qui a mis en exergue une vision contemporaine de la cuisine Africaine mais aussi les influences de l’histoire sur les cuisines de notre continent et notamment de la diaspora.

Le top départ de l’African Food Art Tour a été donné au Bénin  ; dans deux des principaux lieux culturels du pays à Fondation Zinsou à Cotonou & Le Musée de Ouidah.

Le Chef s’est ensuite envolé pour l’Afrique du Sud  et c’est à Cape Town qu’il a ensuite posé ses ustensiles de cuisine pour une expérience culinaire des plus époustouflantes.

Passionnée par l’univers culinaire et culturel, c’est donc avec beaucoup d’intérêt que je suivais l’African Food Art Tour. Je vous avoue que je trouvais dommage que la Côte d’Ivoire  n’ait pas été prévue jusqu’au jour où…nouvelles dates, nouvelles destinations .

L’African Food Art Tour en Côte d’Ivoire 

Du 15 au 19 Mars 2017, Le Chef Loïc Dablé et son équipe ont proposé une série d’évènements en Côte d’Ivoire dont deux sur lesquels nous les avons accompagnés. Ce fut non seulement d’avoir eu l’opportunité de collaborer avec eux mais également d’apprendre à leurs côtés.

Le 1^er : Cours de cuisine au Radisson Blu

Le 2^ème : Dîner privé à la Galerie Cécile Fakhoury

Expérience culinaire pendant laquelle les convives se sont vus présenter 6 plats dans une ambiance créative. Créativité retrouvée aussi bien dans les œuvres de l’Artiste Yeanzi que dans les assiettes.

Une collaboration signée Afrofoodie X Philippe Loret Studios

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La réponse à cette question est sans aucun doute moins évidente que s’il s’agissait de cuisine italienne, française ou japonaise… et pourtant la ville d’Abidjan peut aujourd’hui se « vanter » d’avoir pas une mais deux adresses Éthiopiennes.

La première que nous connaissons bien c’est Gursha Abidjan ; ce restaurant éphémère dont nous parlions déjà sur le blog depuis l’année dernière. A relire ICI ou encore LÀ.

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[ Food'Agenda ] La 4ème Édition du restaurant éphémère Éthiopien : Gursha Abidjan 12 Mars à 19h à La Casa | 4th Edition of the #popup Ethiopian #restaurant on Sunday March 12th @ La Casa | #abidjan #cotedivoire #food #foodie #eat #instafood #AfrofoodieEats #ethiopianfood #africanfood #foodstagram #foodlover #foodblog #ForTheLoveofFood #AbidjanCityGuide

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Concept qui nous avait tout de suite emballé d’autant plus que les deux jeunes dames derrière cette initiative ont des personnalités attachantes.

La deuxième que nous avons découverte cette semaine c’est le Restaurant Enjera situé aux deux plateaux, qui lui (non éphémère) a récemment ouvert ses portes à Abidjan.

Grace à mon amie Saraounia à qui nous devons cette bonne nouvelle et découverte, nous nous y sommes attablées pour une escapade culinaire.

On y mange quoi ?

Bien évidemment des spécialités Éthiopiennes autant pour le petit-déjeuner que pour les autres repas de la journée.

Pour des tarifs qui varient entre 2 000 et 4 000 F CFA, vous avez au menu du petit-déjeuner du Chechebsa (fricassée de Kita ; galette d’orge aux épices), du Ferfer (brouillé de bœuf à l’Enjera ou encore du Foul (plat d’haricot blanc et fromage blanc maison).

A partir de 8 000 F CFA, pour les autres repas de la journée: le Menchet Abesh (Mijoté de bœuf haché aux épices douces), le Key Wot (Ragout de bœuf aux épices) ou encore le Dulet (Sauté de tripes de mouton aux épices et piment frais).

Mais quelle ne fut pas notre grande surprise de voir à la toute dernière page du menu, quelques-uns des plats typiquement ivoiriens (du poulet braisé, du kédjénou de pintade ou encore des brochettes d’escargot). J’avoue ne pas avoir compris le concept… alors là pas du tout 

Ce qu’on a apprécié :                                                                  

• Le petit descriptif des plats phares Ethiopiens à la toute première page du menu
• Nos choix dans l’ensemble : Le Doro Wot (Ragout de poulet mijoté aux épices et aux œufs durs), Yebeg Alecha (Mouton au court-bouillon, aux effluves d’ail et de gingembre) & le Végétarien Beyaynetu (Formule méli-mélo de légumes et légumineuses, en salade)
• Le moment de convivialité qu’impose cette cuisine et sa dégustation

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Food is a universal language that brings people together . #foodpic #foodiegram #ethiopianfood #goodfriendsgoodtimes #positivevibes #abidjan #abidjanfoodieguide #cotedivoire #welovefood

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Ce qui pourrait être amélioré :

• Le service

Nous aurions aimé être guidées soit par des serveurs plus informés ou mieux par les propriétaires eux-mêmes. Beaucoup de clients ne connaitront pas cette cuisine… alors une explication des plats, du rituel de dégustation serait l’idéal.

• Dans l’assiette ?

L’Injera (Galette de pate fermentée à base de farine de teff) que nous avons trouvée trop sèche. Je ne suis pas une experte en Enjera mais avoir goûté celle du Gursha à Abidjan ou encore celle de l’Abyssinia à New York, je pense que celle-là était légèrement en dessous de la moyenne. Mes deux amies ont toutes les deux partagé cet avis.

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I haven't had #ethiopianfood over the past 10 years. I was over the top excited ! #happyfoodie #fortheloveoffood #harlem #ethiopianrestaurant #nyc #newyork #newyorkcity #foodstagram #foodlover #africanfood #lifeofafoodie #foodietrotter

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• Le cadre

Je m’attendais à beaucoup plus de dépaysement en y allant. Il semble que c’était un ancien maquis ; Il y a certes des espaces aménagés pour la cérémonie du café à l’entrée et une salle climatisée avec une mise en place typique Ethiopienne…mais on ressent encore cette « vibe » surtout à l’extérieur dans le jardin.

[Informations Utiles]

Le Restaurant Ethiopien Enjera est situé aux Deux-plateaux, rue des jardins (dans la rue de l’Indian Bazaar)

Contact : +225 45 29 37 51

Facebook: Enjera Ethiopian Cuisine

*Photo crédit { image à la une } : Page Facebook Gursha Abidjan 

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